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  • Réforme permis moto 2019

    Permis moto 2019 : quelles sont les nouveautés ?

    14 décembre 2018

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    Homme qui chevauche une moto

    Le permis moto, également appelé permis A, est le précieux sésame délivré à ceux qui souhaitent conduire des deux-roues. Il se divise en permis A1, pour les engins aux puissances les plus faibles, et en A2 pour les autres. Vous pouvez passer le permis A1 à partir de l’âge de 16 ans et le permis A2 dès 18 ans.

    Dans tous les cas, comme pour les voitures, l’épreuve du permis moto se compose d’une épreuve théorique (le code, également appelé ETG – épreuve théorique générale) et d’une épreuve pratique (la conduite).

    Une épreuve du Code spécifique pour les futurs motards

    L’ETG est aujourd’hui commune aux permis A (moto) et B (voiture). Mais la réforme du permis moto, prévue pour 2019, devrait créer une épreuve théorique différenciée pour les futurs motards, appelée ETM (épreuve théorique moto). Conséquence, les titulaires du permis B (véhicules légers) devront passer ce Code spécial moto, même s’ils ont réussi cette épreuve théorique voilà moins de 5 ans.

    Le plateau change de format

    Ce nouveau code moto devrait aussi intégrer les interrogations orales portant sur les aspects techniques de la moto. Auparavant, ces questions étaient posées avant l’épreuve hors circulation, partie pratique de l’examen du permis qui vise à vérifier la maîtrise de la moto sans que le moteur soit allumé, puis à allure lente et à allure normale. Le fait que les questions techniques soient raccrochées au Code apparaît plutôt logique.

    Le plateau (épreuve hors circulation)  permet à l’examinateur de vérifier si le candidat maîtrise sa moto sans que le moteur soit allumé, qu’il sait par exemple déplacer sa moto simplement en la poussant. Il doit également savoir maîtriser sa moto à allure lente (la maintenir en équilibre notamment) et à allure normale.

    Dans le nouveau permis moto, “l’épreuve hors circulation” devrait être raccourcie, passant de 15 minutes à moins de 10 minutes.  A l’inverse, l’épreuve de conduite en circulation devrait être allongée, passant de 30 minutes à près de trois quarts d’heure. Le système de notation devrait également être modifié.

    Une journée pour se perfectionner

    Par ailleurs, les titulaires du permis A1 ou A2 pourront se perfectionner en participant à une formation d’une journée de 7 heures, au cours de laquelle ils pourront échanger leur expérience en groupe. Ils devront en faire la demande 6 à 12 mois après avoir réussi leur permis A. Cette sorte de stage permet de gagner en confiance (ou, à l’inverse, d’éviter les excès de confiance !) et, surtout, de réduire la durée du permis probatoire de 3 à 2 ans. On ne connaît pas encore les tarifs de cette journée de perfectionnement.

    Objectif : améliorer la sécurité des motards

    La réforme du permis de conduire moto intervient 5 ans seulement après la dernière réforme, qui date de 2013. Si certains y voient la volonté de durcir l’épreuve pour faire baisser le nombre de titulaires du permis A de 10 %, elle vise à responsabiliser les conducteurs de deux-roues, notamment les plus jeunes motards.

    C’est pourquoi cette réforme du permis moto s’accompagne d’autres mesures comme le port d’un équipement homologué CE, l’allumage des feux de brouillard en plein jour et, surtout, un entretien entre le candidat mineur au permis A avec son moniteur et ses parents. En responsabilisant au maximum les jeunes utilisateurs de deux roues, le gouvernement espère faire baisser la mortalité chez les motards de moins de 34 ans.

  • Dématérialisation (13/09/2017)

    Modernisation de la délivrance des permis de conduire : une procédure simplifiée et sécurisée

     

    Pour répondre aux attentes de citoyens, le ministère de l’intérieur s’est engagé dans le cadre du « Plan préfectures nouvelle génération », dans une démarche de simplification et de dématérialisation de l’ensemble des procédures liées à la délivrance des titres réglementaires que sont la carte nationale d’identité, le passeport, le permis de conduire et la carte grise.

    Une procédure simplifiée et sécurisée

     

    Dans le cadre de la modernisation de la délivrance des permis de conduire, la préfecture de la Vendée, retenue comme département pilote, met en place une nouvelle organisation de ses services.

    A compter du 6 juin 2017, les usagers devront désormais effectuer leurs demandes de permis de conduire sur le site Internet de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) : www.ants.gouv.fr

    Les usagers n’auront plus à se déplacer à la préfecture et à la sous-préfecture des Sables d’Olonne. Le dépôt aux guichets ne sera plus nécessaire. La délivrance des permis de conduire se fera exclusivement par voie électronique. Le traitement des dossiers sera de ce fait amélioré, plus rapide et plus sûr.

    Pour les personnes ne disposant pas d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone, ou peu à l’aise avec Internet, des points numériques installés à la préfecture, à la sous-préfecture des Sables d’Olonne et à la maison de l’État, sous-préfecture de Fontenay-le-Comte, permettront d’accompagner les usagers dans leurs démarches en ligne.

  • Reforme du code 2016

    Code de la route : La Poste accueille les candidats à l’examen

    SERVICE

    Depuis le 13 juin 2016, les candidats au code de la route peuvent passer leur examen sur des sites de La Poste. Ce nouveau service à destination du grand public s’inscrit dans le cadre de la réforme sur le permis de conduire et contribuera à réduire le délai d’obtention du précieux sésame.

    La réforme du permis de conduire

    Dans le cadre de la loi Macron du 6 août 2015, les conditions de présentation du permis de conduire ont été revues afin de réduire le délai de passage des épreuves. Le temps d’attente entre deux présentations du permis B constaté en 2014 était en effet de 3 mois en moyenne, contre 1 mois et demi chez nos voisins européens(1). Un délai synonyme de surcoût pour les candidats. Même constat pour le code de la route, en cas d’échec lors du passage de cette épreuve théorique. L’enjeu de cette réforme est donc double : ramener à 45 jours le délai d’obtention du permis, avec à la clé 200 euros d’économie en moyenne pour les candidats pour chaque mois de délai gagné(2).

    Pour atteindre cet objectif, plusieurs dispositions ont été prises par l’État, comme permettre à des opérateurs privés agréés d’organiser l’examen du code de la route. Avec cette réforme, les candidats auront ainsi accès à des sessions d’examen plus nombreuses, au plus près de leur lieu de vie, de travail ou d’étude. Et ce, au prix unique de 30 euros par session, quel que soit l’opérateur choisi. Les inspecteurs du permis de conduire, également chargés de la surveillance de l’examen théorique, se recentreront quant à eux sur l’épreuve pratique de conduite.

    La Poste, opérateur agréé

    Depuis 2013, dans le cadre de son plan stratégique « La Poste 2020 : Conquérir l’avenir », La Poste s’est engagée dans un projet prioritaire commun de contribution à la Modernisation de l'action publique, afin d’accompagner l'État, les collectivités locales et les opérateurs de services publics. C’est donc tout naturellement qu’elle se propose de participer activement à la réforme du permis de conduire en tant qu’opérateur agréé.

    Et La Poste a une réelle légitimité pour exercer cette nouvelle mission, avec son maillage territorial unique. Présente sur tout le territoire, La Poste dispose de lieux connectés, accessibles à tous, pour assurer l’organisation de cette épreuve et veiller à son bon déroulement grâce à des postiers assermentés. Forte d’une flotte de près de 63 000 véhicules et d’une expertise reconnue en termes d’éco-conduite avec sa filiale Mobigreen, elle bénéficie également d’une expérience éprouvée en matière d’éducation et de sécurité routières.

    300 sites d’accueil d’ici fin 2016

    Le 13 juin dernier, La Poste a ouvert les portes de 13 sites pour accueillir les candidats du code de la route. Et d’ici la fin de l’année, 300 centres d’examen seront disponibles sur tout le territoire. La Poste propose des sessions collectives, dans des locaux pouvant accueillir jusqu’à 18 candidats, ou individuelles dans des espaces réservés pour la durée de l’épreuve. Côté inscription, la démarche s’effectue en ligne sur le site laposte.fr(3). Les candidats peuvent y choisir le lieu, la date et l’heure d’examen selon les sessions proposées par La Poste. Le jour J, ils passeront leur épreuve au moyen d’une tablette numérique et les résultats seront ensuite étudiés par l'État, qui jugera de la réussite à l’examen. Un premier feu vert avant d’embrayer sur l’épreuve de conduite !

    Plus d’information sur les modalités de l’examen sur le site laposte.fr 

    (1) et (2) Source : www.interieur.gouv.fr

    (3) Les candidats devront au préalable constituer leur dossier et obtenir leur numéro de candidat au permis de conduire (NEPH), en s’adressant  à un établissement d’enseignement de la conduite (auto-école).

  • Réforme du Code de la route (21/02/2016)

     

    L'objectif de la réforme

    L’objectif de cette réforme, voulue par le ministre de l’Intérieur, est d’améliorer la formation des conducteurs novices, population particulièrement à risque : en France, les conducteurs novices sont impliqués dans un quart des accidents corporels.

    Les règles pour passer le code de la route ne changent pas...

    Dans la nouvelle épreuve théorique générale (ETG), l’épreuve ne change pas et le candidat doit toujours répondre correctement à 35 questions sur 40 pour décrocher son Code.

    ... Mais les questions évoluent

    La nouvelle banque de questions de l’ETG rend l’examen plus réaliste pour les candidats qui doivent à la fois : 

    • connaître les règles du Code de la route
    • et comprendre pourquoi elles ont été mises en place

    Les questions poussent le candidat à aiguiser sa prise de conscience des risques en conduisant

    Une réforme inscrite dans la politique européenne de sécurité routière

    La Commission européenne entend réduire de moitié le nombre de tués sur les routes d’ici à 2020. Le renforcement des exigences en matière de formation des conducteurs fait partie des mesures prises pour atteindre cet objectif. Les jeunes conducteurs de 18 à 25 ans sont en effet surreprésentés dans la mortalité routière de tous les pays de l’Union européenne. En France, les conducteurs novices sont présents dans un accident mortel sur cinq. 

    Des supports revisités : vidéos et vues aériennes

    Les nouvelles questions projetées aux candidats pendant l’épreuve du Code ont été réalisées à partir :

    • de clichés de véritables routes, rues ou giratoires 
    • d’images numériques reproduisant des vues aériennes de situations de conduite. 
    • de vidéos (10% des questions de la nouvelle banque) pour que le candidat se retrouve le jour de l’examen dans les conditions de conduite les plus proches de la réalité

    Une pédagogie renouvelée : comprendre et pas seulement apprendre

    Conduire un véhicule est une tâche complexe 

    L'accident de la route n'est pas une fatalité. La nouvelle épreuve s’inspire des recherches les plus récentes pour faire évoluer l’apprentissage de la conduite vers les notions les plus importantes de la vie du jeune conducteur. 

    Mais conduire est une tâche complexe qui doit mobiliser tout à la fois :

    • stratégies
    • connaissances
    • valeurs sociales
    • prises de conscience 
    • collaborations

    Apprendre à analyser les situations pour s'adapter au mieux 

    Premier principe du nouvel examen du Code : il ne suffit pas de connaître le Code de la route et d’en appliquer les règles à la lettre, pour être un bon conducteur.

    Les nouvelles questions demandent aux candidats d’analyser les situations de conduite pour adapter au mieux leur comportement sur la route. 

    • Ainsi ce n’est pas parce qu’une voie est limitée à 90 km/heure que l’on doit atteindre cette vitesse.

    La nouvelle banque de questions intègre donc 1 000 nouveaux visuels, répartis en 9 thèmes, comme fixés par la directive européenne 2006/126 du 20 décembre 2006. Ces thèmes comportent différentes sous-familles, notamment celles concernant les gestes de premier secours ou la circulation inter-files des motards (mise en expérimentation par le décret n° 2015-1750 du 23 décembre 2015) : 

    • dispositions légales en matière de circulation routière
    • le conducteur
    • la route
    • les autres usagers de la route
    • réglementation générale et divers
    • précautions nécessaires à prendre en quittant le véhicule
    • éléments mécaniques liés à la sécurité de la conduite
    • équipements de sécurité des véhicules
    • règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement

    Les questions ne seront pas plus difficiles mais nécessiteront pour les candidats de bien se former. Tout ce qu’ils vont devoir apprendre et comprendre leur sauvera peut-être la vie demain.

  • La Mortalité routière en 2015 (07/02/2016)

    La mortalité routière a augmenté de 2,4% en 2015

    C’est la première fois en 35 ans que la mortalité sur les routes françaises a augmenté deux années de suite. Avec 3 464 décès sur les routes en 2015 (80 de plus qu’en 2014), elle est en hausse de 2,4% par rapport à 2014. Les résultats du mois de décembre 2015 n'ont malheureusement pas permis d'inverser la tendance : 308 personnes y ont trouvé la mort sur les routes, soit une hausse de 7,7%. Par ailleurs, en 2015, le nombre d'accidents corporels a baissé de 3,6%, tout comme celui des personnes blessées (-3,6% également) et des hospitalisations (-1,8%).

    26/01/2016 Sécurité routière